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Chapitre 7 : La décision ? !

     Elle rentra à la nuit tombée, seules les cuisines étaient encore allumées. Elle mena son cheval à l'écurie et entra dans le manoir. Elle jeta un œil sur la pendule, il était presque 23 heures. C'était bizarre mais elle ne sentait pas encore le besoin de dormir. Il était vrai qu'elle avait fait une longue sieste en arrivant au domaine cet après-midi ! Le feu dans le salon était éteint et elle n'eut pas le courage de le rallumer. Elle décida de prendre un chocolat chaud dans sa chambre. Elle passa le chercher en cuisine et monta l'escalier, un bougeoir à la main.

     Presque malgré elle, Oscar ne s'arrêta pas devant ses appartements, mais deux portes plus loin… Elle posa la tasse sur un guéridon, tendit la main vers la poignée et la tourna lentement. Après tout, elle avait bien le droit de s'enquérir de la santé de son meilleur ami se disait-elle pour justifier son geste. La porte grinça très légèrement et Oscar entra le plus silencieusement possible. Son courage diminuait, elle sentait que ses jambes la trahissaient, son ventre se tordait, son bras se fit moins sûr et la lumière de la bougie vacilla.

     Elle regarda vers le lit entouré de pénombre … personne ! Elle voyait bien l'empreinte que son corps avait laissée sur les draps mais André n'était pas là. Oscar se demanda où il avait pu aller et puis elle se souvint qu'il avait parfois l'habitude à Arras de prendre la chambre située sous les combles. Il disait qu'il aimait bien dormir sous les étoiles car la fenêtre de la mansarde n'avait pas de volets. Elle n'avait pas envie de continuer à le chercher : elle était trop vieille pour les cache-cache !

     Elle alla donc vers sa chambre et ouvrit la porte en essayant de ne pas la faire grincer. Elle entra dans la pièce et faillit lâcher la tasse de surprise : André était assis sur son lit et la regardait d'un air décidé.

 - "André ! Mais que fais-tu ici ? , demanda-t-elle en posant la tasse et la bougie sur la table de chevet.

 - Je t'attendais, Oscar. Il me semble que nous avons une discussion à terminer, répondit-il en la fixant droit dans les yeux."

     Contrairement à ce qu'il avait fait croire à Marguerite, André était pratiquement rétabli et avait passé sa soirée à attendre Oscar. Il avait beaucoup réfléchi à la situation et avait décidé qu'il n'avait plus rien à perdre. Il avait pris le risque d'ouvrir son cœur à la femme qu'il aime, il avait bousculé l'harmonie habituelle de leur amitié … Maintenant, il voulait savoir s'il n'avait pas fait cela pour rien.

 - "Reprenons d'abord là où j'aurai voulu que l'on arrive", continua-t-il en se levant du lit.

     Il s'approcha d'Oscar d'un pas ferme et décidé. Il soutint son regard azur, la prit par les épaules et l'attira contre lui. Oscar, peu habituée à de telles démonstrations de tendresse, restait immobile, les bras ballants et le regard surpris. Il la serrait de toutes ses forces, comme s'il craignait de ne plus jamais pouvoir à nouveau l'avoir près de lui. Quand il sentit qu'Oscar menaçait de s'étouffer, il relâcha son étreinte et leva son visage vers le sien. Elle sentit le rouge lui monter aux joues car elle avait une idée de ce qui allait se passer.

 - "Oscar, reprit-il, maintenant que tu connais mes sentiments pour moi, puis-je encore croire au bonheur ? Je t'en prie, ne me laisse pas espérer en vain… Je n'en peux plus d'attendre !"

     Elle lui sourit et l'embrassa sur la joue, tout près de la commissure des lèvres. Puis elle le regarda tendrement. Elle inspira profondément et se lança.

 - "André, j'ai cru te perdre bêtement à cause de cette maudite fièvre et je ne veux pas continuer à te faire souffrir davantage. Elle m'a ouvert les yeux sur mes sentiments. A l'âge de 14 ans, j'ai pris la décision de vivre comme un garçon, d'être un soldat et l'héritier des Jarjayes. Jusqu'à présent, je n'avais jamais souffert de cette existence … et puis il a fallu que Fersen arrive pour que je commence à regretter ce sacrifice. Grâce à lui, j'ai commencé à éprouver des sentiments. Quand il me regardait, j'avais l'impression d'être une femme. J'ai même envié la reine pour la force de l'amour qu'il éprouvait pour elle. Oh, comme j'ai souhaité qu'il me regarde comme il la regardait !"

     André baissa la tête et commença à détacher ses bras de sa chère Oscar, vaincu par le poids de ces révélations. Il avait perdu Oscar à jamais, elle aimait donc vraiment Fersen…

 - "Non, attends ! Je suis maladroite ! Tu dois m'écouter jusqu'au bout. Et puis hier, tout est devenu clair. Quand je t'ai ramené à la cabane et que j'ai du lutter pour venir à bout de cette fièvre, j'ai pris conscience de la place que tu occupes réellement dans mon cœur. J'ai eu tellement peur de ne plus jamais revoir tes yeux, ton sourire. J'ai cru perdre à jamais nos galopades échevelées, nos entraînements à l'épée, nos discussions enflammées. Je n'y aurai pas survécu. Tu es mon meilleur ami, mon compagnon d'arme depuis 16 ans et le seul homme qui m'ait regardé avec des yeux aussi passionnés… Si j'avais le droit d'aimer, tu serais celui que je choisirai.

 - Mais ... , coupa André

 - Je suis un soldat, poursuivit Oscar, je dois faire honneur à mon père, à ma famille et servir ma souveraine de toutes mes forces. Mes sentiments de femme n'ont aucune raison d'être.

 - Pourtant, ils existent bien ?

 - Oui…, avoua-t-elle, André, je t'aime."

     Sans le quitter des yeux, elle approcha ses mains du visage d'André, suivi délicatement le contour de son front, de ses joues, de ses lèvres. Elle sourit et lui lança un regard tendre et passionné… puis elle l'embrassa. André resserra ses bras autours d'elle et se laissa le bonheur le submerger. Aucun des deux ne voulaient arrêter ce baiser. Oscar sembla se détendre peu à peu et plongea sa main droite dans l'épaisse chevelure d'André. Elle couvrait la bouche et le visage de son ami de rapides baisers.

     André releva la tête et interrompit les effusions d'Oscar.

 - "Tu sais, être soldat n'empêche pas d'avoir des sentiments. Jamais je ne te demanderai de changer quoi que ce soit à ta façon de vivre.

 - Merci, André.

 - Mais ne me demande pas de renoncer à toi, pas après ça !", dit-il en l'embrassant passionnément.

 FIN

mars 2002

 note : voilà, j'espère que ce fic vous a plu !

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