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Chapitre 5 : Un réveil plein de surprises !

      Un rayon de soleil glissa sur le visage de Kaori. Elle sentit une douce chaleur irradier son front et ouvrit délicatement les yeux en profitant de ce petit moment de détente. La nuit s'était déroulée sans encombre, pas de nouvelles tentatives d'intrusion de la part du clan Yamura. ni de visite nocturne !

      Elle se leva, s'étira longuement puis sortit préparer le petit déjeuner. En passant dans le couloir, Kaori remarqua que la porte de la chambre de Yoriko était entrouverte. La jeune femme la poussa doucement, passa la tête dans l'ouverture et s'arrêta en s'apercevant que l'invitée avait quitté la pièce. "Tiens, je ne l'ai pas entendue se lever…", pensa -t-elle sans s'inquiéter outre mesures. Elle referma la porte, descendit vers la cuisine qui était vide elle aussi. Kaori chercha alors la policière dans le salon, la salle de bain, les toilettes ( ben oui, même les héroïnes font leurs besoins !) : toujours personne en vue !

      Inquiète, elle gravit les marches quatre à quatre alerter Ryô que leur cliente avait disparu. Elle fit irruption dans la chambre du nettoyeur sans frapper et les mots qu'elle voulut prononcer s'étranglèrent dans sa gorge face au spectacle qui s'offrait à elle.

      Ryô dormait paisiblement en travers du lit, lové contre le traversin. Assise à ses côtés, se tenait Yoriko. Elle avait pris la main du nettoyeur et la maintenait délicatement appuyée tout contre sa joue. La jeune femme était complètement absorbée par la contemplation de l'homme endormi.

      Kaori rougit immédiatement face à cette vision si intime et tenta de sortir sans se faire remarquer. En tremblant, Elle réussit à refermer la porte et s'appuya contre le mur du couloir, la tête en feu et l'esprit embrumé. Des multitudes de questions se bousculaient et Kaori n'arrivait pas encore à y faire face. Elle glissa lentement sur le sol, replia ses jambes contre le torse et les enserra de ses bras. Puis elle y enfouit sa tête dans l'espoir de se calmer et de mettre de l'ordre dans ces idées.

      "Je ne comprends rien, Yoriko était sensée détester Ryô mais d'après ce que je viens de voir…Ryô ne se comporte pas avec elle comme avec une cliente normale… Où est donc passé le légendaire étalon de Shinjuku ? A tout cela, on ajoute le fait qu'il ait fait de la prison au Japon et que Yoriko le savait ! … et … maintenant ça ! …" Kaori ruminait toutes ces pensées tant et si bien que la surprise initiale provoquée par cette scène tendre se transforma brutalement en une jalousie terrible qui engendra une colère sourde, mais puissante.

      "Il y a un mystère à résoudre et foi de Kaori, je saurai ce qui se trame entre ces deux là ! Je sais bien que je ne devrai pas être jalouse mais c'est plus fort que moi… Et puis, il n'y a rien eu entre Ryô et moi depuis ce qui s'est passé sur le bateau de Kaïbara mais ce n'est pas une raison pour rester assise sans rien faire !"

      Kaori sentait qu'elle allait bientôt exploser si elle continuait à rester prostrée, aussi se leva-t-elle brusquement, une lueur machiavélique brillant dans ses yeux. "Oui, voilà ce qu'il me reste à faire..", dit-elle en regagnant la cuisine.

      Totalement ignorante de ce dont Kaori avait été témoin, Yoriko continuait à profiter de la présence de Ryô. En ce moment précis, elle avait l'impression d'être revenue 8 ans en arrière. Autour d'elle, plus rien ne comptait, Ryô était redevenu son centre du monde. Elle lâcha doucement la main du nettoyeur, se pencha lentement vers son visage et hésita longuement sur les conséquences de ce qu'elle allait faire. Cette envie lui dévora l'âme et elle ne pouvait plus quitter les lèvres de Ryô des yeux. "De toute façon, ce ne serait pas le premier ! , conclut-elle en choisissant de céder à ses pulsions.

      Leurs lèvres se touchaient presque lorsque Yoriko arrêta son geste : Ryô venait d'ouvrir les yeux et la fixait d'un regard sévère.

      "Il faudrait savoir ce que tu veux ! , grommela-t-il. Mais il me semble que ce baiser vient un peu tard !"

      Ces mots blessèrent affreusement Yoriko car elle savait tout le poids de la vérité qu'ils comportaient. Honteuse, elle se redressa prestement et sortit de la chambre sans oser regarder Ryô. Si elle s'était retournée, elle aurait vu que son regard dur s'était adouci et même voilé : la tristesse avait envahi son cœur face à son ancien amour…

      Un bruit de vaisselle cassée retentit dans la cuisine. Ryô projeta le traversin à travers la pièce, se jeta sur le tiroir de la table de chevet, y attrapa son arme et se rua sur la porte de la chambre. Talonné par Yoriko, il dévala les escaliers et courut jusqu'à la cuisine.

      Ryô et la policière s'arrêtèrent net devant l'entrée de la pièce. Le nettoyeur repoussa Yoriko derrière lui et avança prudemment sa main, armée de son revolver, à travers l'embrasure de la porte ouverte. Rien… Il se risqua alors à y passer la tête… Ses yeux s'agrandirent en voyant une Kaori, debout, complètement tétanisée… Elle tenait à la main une cuillère qui menaçait de tomber à terre pour rejoindre les trois bols qu'elle voulait disposer sur la table, l'autre main se cramponnait désespérément au tiroir des couverts.

      Elle regarda Ryô, d'un air hébété et tenta d'articuler une phrase mais les seuls sons qui sortirent de sa bouche furent : " U…Une…b…bom…..", bégaya-t-elle en montrant l'engin de mort.

      Il se composait d'une plaque électronique bardée d'une multitude de fils s'entremêlant et au centre trônait le minuteur qui affichait crânement le compte à rebours : 00 : 26. Cette plaque reposait sur un pain de plastique d'une charge suffisante pour souffler complètement l'immeuble…

      L'esprit de Ryô s'emballa et se posait de nombreuses questions : quel était ce type de bombe ? allait-il réussir à la désamorcer ? de quelle sorte était le détonateur : thermique, sensible au mouvement ?

      Deux secondes s'égrainèrent sur le compteur électronique qui affichait un sinistre 00 : 24.

      "J'ai entendu un CLIC en ouvrant le tiroir et.j'ai peur de le lâcher !!", expliqua Kaori.

      Remis à présent de cette désagréable surprise, Ryô se précipita vers elle, inspecta rapidement l'engin en pensant que les pièges de ce genre était plutôt la spécialité d'Umibozu et en regrettant qu'il ne soit pas présent aujourd'hui ! Il continua de regarder le tiroir et vit le fil qui le reliait à la bombe. Inlassablement, la minuterie continuait son compte à rebours : 00 : 20.

      Yoriko s'approcha à son tour et dit : " Faites attention ! Je connais ce type d'explosifs et en aucun cas il ne faut relâcher la pression exercée sur le tiroir !" Ryô lâcha son arme, s'approcha de sa partenaire et l'attrapa par les épaules.

 - "Kaori, écoute-moi bien et fais exactement ce que je te dis ! A trois, je mettrai ma main à côté de la tienne et tu en profiteras pour partir de là.

 - Non ! , cria Kaori, vas-t-en vite avec la cliente, elle doit être mise en lieu sûr…

 - Sotte ! Tu sais bien que je n'ai pas le droit de te laisser mourir, je l'ai promis à Makimura !"

      Kaori blêmit à l'évocation du nom de son frère mais conserva intacte sa détermination. 00 : 15. Elle défia une dernière fois Ryô du regard, lui lançant des éclairs pour qu'il parte et détourna la tête. Il commença à compter :

      "…1…"

      La jeune femme rentra la tête dans ses épaules, lâcha la cuillère et serra son poing, bien décidée à le lancer sur son partenaire. C'est encore de sa faute s'ils en sont arrivés là et il était hors de question que Ryô meure à cause d'elle !!

      "…2…"

      Saeba resserra son étreinte sur les épaules de sa partenaire. Il se tenait prêt à l'envoyer le plus loin possible du souffle de l'explosion. Il se sentait suffisamment fort pour la faire atterrir en Chine s'il le fallait !

      "…3…! ! ", cria Yoriko, qui avait attrapé le pistolet de Ryô, en tirant sur la bombe. La balle se logea en plein cœur du dédale de fils, coupant le fil qui reliait le détonateur au pain de plastique, arrêtant le mécanisme sur 00 : 08.

      Ryô et Kaori regardaient incrédules ces chiffres immobiles qui brillaient insolemment en les narguant. Puis ils tournèrent leurs regards vers Yoriko qui souffla sur le canon de l'arme en adoptant une posture de cow-boys.

      "Je crois que je suis capable de me défendre seule, dit la jeune femme en souriant. Saeko se fait trop de soucis pour moi…"

      Un déclic sec interrompit sa tirade moqueuse. Ryô comprit alors que le fait de désamorcer cette bombe venait d'en armer une seconde !! Il prit les devants, ouvrit les portes du placard situé sous l'évier et découvrit l'engin. Il était bien plus rudimentaire mais tout aussi efficace : une banale bombonne de gaz !

      Ryô l'attrapa sans perdre une seconde en ne prenant aucune précaution face à l'imminence du danger qu'il présentait. Il jeta l'engin de mort à travers la fenêtre le plus loin possible puis il se tourna vers les deux jeunes femmes et s'aplatit contre elles, se servant de son corps comme d'un paravent. Le bruit de la déflagration retentit presque aussitôt et toutes les fenêtres de l'immeuble volèrent en éclat. Heureusement, la bouteille avait explosé bien avant de toucher le sol, à hauteur de l'étage, sauvant ainsi bien des passants innocents.

      Ryô relâcha progressivement son étreinte et les jeunes femmes se relevèrent. Kaori évalua les dégâts en grommelant et enleva quelques éclats de verres qui avaient atterri dans ses cheveux. Yoriko frotta ses vêtements et pesta contre ses agresseurs, leur promettant les pires représailles.

      Ryô restait allongé, les bras tendus appuyés contre le sol et tentait de se relever. Le moindre effort pour effectuer ce simple geste se révélait être une vraie torture. Il laissa échapper un faible gémissement en capitulant face à cette terrible douleur et s'écrasa, face contre le sol.

      Son dos, bardé de grands éclats de verre, n'était plus qu'une plaie sanglante. Dans sa hâte de protéger les deux jeunes femmes, Ryô avait oublié qu'il n'était vêtu que de son caleçon ! En le voyant, on croirait qu'il avait enfilé la carapace protectrice d'un godzilla qui lui transperçait la peau et ressemblait à un supplice moyenâgeux. La lumière du soleil jouait avec les cristaux et se reflétait en créant une gigantesque aura rougeoyante sur le dos de City Hunter.

      Ryô releva péniblement la tête et aperçut deux formes floues qui se penchaient sur lui, puis il sombra.

 

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